Carême

Gilles Massardier/ mars 15, 2019/ Spiritualité/ 0 comments

15 mars 2019

Voici ta méditation quotidienne avec le pape :

Le Carême est un nouveau commencement, un chemin qui conduit à une destination sûre (…) la victoire du Christ sur la mort.
Message du Pape François pour le Carême 2017
 Des ténèbres à la lumière. Le premier élément face auquel l’homme se trouve concernant la Résurrection est le sépulcre vide. Les disciples sont face au tombeau, déconcertés. La pierre a été « enlevée ». Mais la pierre de leur incompréhension fait qu’ils ne savent pas encore, qu’ils ne comprennent pas encore. Ils demeurent dans l’ignorance et la communion intérieure avec le Christ n’est pas complète. Seule la grâce, don de l’Esprit Saint, peut leur enlever cette pierre qui permettra la reconnaissance de la Résurrection. 

La réaction de Marie-Madeleine montre que la disparition du corps de Jésus de Nazareth aurait pu avoir une explication naturelle : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé ». Mais cette absence n’est pas une œuvre humaine. Et ce même Jésus n’est pas simplement revenu à la vie comme Lazare (cf. Jn 11,44). La Résurrection n’est pas un produit de la foi des apôtres, mais elle naît, par la grâce, de l’expérience directe de la réalité de Jésus ressuscité. Sans la lumière de la grâce nous sommes dans l’obscurité. « C’étaient encore les ténèbres » à l’extérieur et dans le tombeau, mais encore plus en Jean lui-même. Il est entré dans le tombeau et la lumière du Christ a envahi ses ténèbres.

Qu’a vu Jean ? « Les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place ». Bref, il n’a pas vu le Seigneur ressuscité, du moins pas à ce moment-là. Il a reçu du Saint Esprit la grâce de regarder au-delà du sensible, et surtout la grâce de la foi. « Et il crut ». L’acte de foi est don de soi, et ce don est si profond que lui-même doit nous être donné : c’est la grâce de la foi. Grâce que chacun peut refuser ou ratifier librement. C’est dans un certain sens la grâce d’une communion intérieure avec le Christ, d’une union avec le Seigneur. De telle sorte qu’à partir de là Jean comprend, saisit d’une manière nouvelle les paroles de Jésus, ces paroles annonçant sa Passion, mort et Résurrection. Il comprend maintenant qui est ce Jésus de Nazareth qu’il a suivi pendant trois ans, qu’il a vu réaliser des miracles et des guérisons, qu’il a écouté. Si Jean croit, c’est en réalité sans avoir vu le Christ ressuscité. Intention de prière : Seigneur, fais-moi réaliser combien ce temps d’effort ne doit pas être vécu comme un fardeau mais comme un chemin qui me mène vers Toi.

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